Why you should find these ten enchanting wines from Priorat
Créée en 2004 par Fredi Torres, Saó del Coster est né d’une vision forte: priorité au terroir, priorité au produit et priorité aux hommes qui font le vin. Depuis, Fredi est parti et ce sont Joël Chevallaz, associé dès le début du projet, et Patrick Pochon, tous deux passionnés de vins et de viticulture, envoûtés par la région, qui sont les gardiens de la philosophie fondatrice, visionnaire à l’époque, de Saó del Coster. En accueillant la prochaine génération au coeur du projet, avec Damien Pochon, le projet est résolument orienté vers une vision long-terme de transmission et d'adéquation avec la nature
Travailler les vignes en biodynamie, respecter les lunaisons, utiliser la biodiversité pour réduire au strict minimum les traitements.
Savoir s'entourer, transparence, respecter le client et partager notre expérience.
Ne pas faire de compromis sur la qualité de nos vins et faire appel à l’expertise de spécialistes.
À l’origine de Saó del Coster, il y eut donc Fredi Torres, galicien d’origine qui grandit en Suisse. DJ reconnu dans les années 80, il sera vigneron dira-t-il après avoir bu un Cheval Blanc 1971 et il sera vigneron dans le Priorat ou nulle part ailleurs après un Clos Mogador 1998. Pour cette conversion ou reconversion, il loue une vieille maison en ruine à Gratallops, la transforme en cave avec son associé de l’époque, Jeroni Basté (celler de l’Abadia), et trouve quelques amis suisses d’accord d’investir de l’argent dans cette aventure. C’est le début de la Bodega Saó del Coster avec 9’011 bouteilles lors de son premier millésime.
Entre 2005 et 2013, le petit projet prend de l’envergure, des parcelles sont achetées et replantées, d’autres sont louées. La production augmente, les vins se vendent dans le monde entier sans réelle stratégie commerciale… l’excellence trouve toujours des ambassadeurs. En 2013, première semonce, le millésime 2012 et une partie du millésime 2011 est perdue. Les amis renâclent à remettre de l’argent, un nouvel actionnaire qui se prétend gestionnaire arrive, il veut mettre des carrés dans des ronds et l’artiste part…
En 2018, après cinq ans de gestion incompréhensible, le vin a failli tourner en vinaigre. Saó del Coster passe par la case liquidation !
Une année plus tard, Joël Chevallaz, dans l’ombre dès le départ du projet, et Patrick Pochon, Valaisan sans vignes, propriétaire de presque la moitié des terrains et créancier de la cave, rachètent les actifs et relancent l’idée initiale qui s’était perdue.
Frédéric Duseigneur, pionnier de la biodynamie et ancien propriétaire des domaines Duseigneur, est resté en tant que conseiller technique, Jeroni Basté est revenu et assiste à élaborer nos vins dans le respect du terroir et du raisin. Depuis 2022, Sonia Blasco Martinez, oenologue et ingénieure agronome catalane, nous à rejoint pour encore et toujours améliorer la qualité de nos vins.
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